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La 17e édition de la Biennale de Lyon se tient du 21 septembre 2024 au 5 janvier 2025.
La commissaire invitée est Alexia Fabre, ancienne conservatrice en chef du Mac/Val.
Le thème retenu est « Les voix des fleuves / Crossing the water »

Lieux[]

Les principaux lieux de la Biennale sont

  • MacLyon, le Musée d'art contemporain de Lyon
  • 3 nouveaux lieux: Les Grandes Locos, à la Mulatière / La Cité internationale de la Gastronomie de Lyon au Grand Hôtel-Dieu / Musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal – Département du Rhône
  • L'Institut d’art contemporain Villeurbanne/Rhônes-Alpes
  • Des lieux en accès libre : le Jardin du musée des Beaux-Arts de Lyon / la Fondation Bullukian / le Parking LPA Saint Antoine / la Station métro B - Gare Part-Dieu
  • Des dizaines d'autres lieux, dans le cadre du programme "Résonance"

Propos[]

Cette 17e édition de la Biennale de Lyon invite les artistes à évoquer, interroger, poursuivre le sujet des relations qui se nouent et se délient entre les êtres et avec leur environnement. Elle prend appui sur la géographie naturelle et humaine du territoire comme sur l’esprit des nouveaux lieux de la Biennale, les Grandes Locos ou encore la Cité Internationale de la Gastronomie.
Ces sites sont traversés par la question des relations et de l’accueil de l’autre. Ils incarnent l’histoire, la diversité, l’invention de pratiques de communauté.
Les artistes font résonner les voix singulières de ces lieux, leurs récits comme leurs caractéristiques sociales. Les murs portent encore les traces de celles et ceux qui y ont travaillé, habité, vécu. Ces lieux de construction et de réparation, de soin et d’hospitalité, d’attention à l’autre dévoilent autant de destins que de types de relations, programmées, imaginaires, espérées.

Alexia Fabre, commissaire invitée de la 17e édition de la Biennale de Lyon déclare :

Je voulais aussi traiter la thématique des relations humaines, de l'accueil de l'autre. Et voir comment les artistes l'interpréteraient. C'est un sujet à la fois intime et politique tout en étant ouvert, mais surtout la seule chose à laquelle je crois. Dans ce monde où tout est raccourci, polarisé, l'accueil de l'autre devient de plus en plus impossible. Parce que l'on apprend toujours de l'autre, il est impératif de se battre contre cela. Je ne peux imaginer vivre sans ce dialogue.
Les artistes ont été invités à choisir un lieu d'ancrage afin que leurs œuvres entrent en résonance avec celui-ci. La biennale investit de nouveaux espaces à l'histoire forte. À commencer par les Grandes Locos à La Mulatière, une petite ville qui jouxte Lyon, un site industriel extraordinaire où l'on construisait et réparait les trains. Ce lieu, qui transpire l'histoire ouvrière, a beaucoup inspiré les artistes. Les vidéos, sculptures, peintures, installations parlent du monde, d'alliances, d'alliages, de réparations. Autre site investi pour la première fois, la Cité internationale de la gastronomie, dans l'Hôtel-Dieu où Rabelais a exercé la médecine. Cet ancien hôpital, à l'architecture baroque rénovée, a amené les artistes à réfléchir aux questions au soin, des rituels de guérison, de l'attention à l'autre. Le Musée d'art contemporain (macLYON) accueille, lui, des œuvres en lien avec les questions d'intimités, d'amours et d'amitiés, et le revers de ce qui constitue ces relations : la violence, le regret, la perte, le chagrin.
La majorité des artistes sont liés à la France, mais certains pays nous ont aussi signifié leur souhait de participer à la biennale, tels la Belgique ou l'Autriche, d'où vient le merveilleux Robert Gabris. Il a créé une belle installation autour de l'hybridation entre l'humanité et le monde animal. Et bien sûr nous accueillons des artistes issus d'autres pays, dont beaucoup ont choisi de travailler en France. Nombre d'artistes sont nés dans les années 199O. Cette génération est articulée, et d'une grande maturité. Ils sont liés au monde auquel ils appartiennent, portant sur lui un regard critique et sensible. Si le projet s'annonce joyeux, plein d'espoir et de rêveries, tous témoignent de leurs inquiétudes, des dangers tant climatiques que politiques que le monde encourt. Ils expriment leur besoin de faire corps, de faire société, d'être ensemble.

Artistes[]

Galerie[]

Galerie photos



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Mona Cara ; Le Cactus, 2024

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Jeremy Deller

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Chourouk Hriech

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Edi Dubien