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Anthea Hamilton plasticienne contemporaine britannique née en 1978 à Londres

Biographie et œuvre[]

Anthea Hamilton est diplomée du Royal College of Art de Londres.

Les œuvres d’Anthea Hamilton oscillent avec délectation entre le kitsch et le sublime, entre la sculpture et l’installation, entre le décor et la performance. L’artiste décrit ses œuvres comme des « sculptures performatives » qui se caractérisent par une certaine théâtralité, fruit de la mise en espace des œuvres et de la juxtaposition savante d’atmosphères et d’effets de surprise, de masques et de faux-semblants.

L’artiste s’approprie des images qu’elle redimensionne, coupe et assemble, pour créer des installations et des sculptures proches de la scénographie et du décor cinématographique et théâtral. Figurines, silhouettes, macrophotographies et mannequins sont plongés dans une atmosphère sensible, étonnante et colorée. Mises en scène ou environnements performatifs, les œuvres d’Anthea Hamilton, grâce à la juxtaposition savante d’objets, jouent avec le sens de la contingence et l’effet de surprise.

En 2015, pour la biennale de Lyon elle créé LET’S GO! (Black), une véritable mise en scène, à la fois sculptures et pièces de mobilier, ses Fruity seatings (sièges fruités) invitent à la détente au même titre que les silhouettes féminines lascives sur fond coloré dont ils sont parés. Anthea Hamilton crée également une performance intitulée Kar-a-utra, en écho au prototype de voiture au nom évocateur conçu par le designer Mario Bellini en 1972, qui consistait en un environnement mobile où il était possible de « dormir, sourir, parler en tête-à-tête, se lever, admirer le soleil, prendre des photos, jouer aux cartes, boire et manger, faire l’amour, acheter un cheval et un piano en chemin ». Jouée tout au long de la Biennale dans les espaces d’exposition par un petit groupe déguisé en mimes, Kar-a-sutra est une conversation à voix haute à partir d’une question éminemment politique : « Quelles sont vos exigences pour un espace de vie partagé ? ». À la suite de l’« espace mobile utopique » de Bellini, les membres du groupe s’imaginent vivre dans cet environnement potentiel, pour ensuite développer un ensemble de gestes partagés comme moyen de communiquer leurs idées et leurs réponses.

Expositions (sélection)[]

Galerie[]

Site de l'artiste

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