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Fichier:Max Ernst 1909.jpg

Max Ernst en 1909

Max Ernst, né le 2 avril 1891 à Brühl (Rhénanie-du-Nord-Westphalie) et mort le 1er avril 1976 à Paris, est un peintre et sculpteur allemand, artiste majeur des mouvements dada et surréaliste.

Biographie[]

En 1909, il commence à étudier la philosophie à l'université de Bonn mais il abandonne rapidement les cours pour se consacrer à son intérêt pour l'art. En 1913, il rencontre Guillaume Apollinaire et Robert Delaunay et part pour Paris, rejoignant à Montparnasse des artistes venant des quatre coins du monde.

En 1918, il épouse Luise Straus, historienne d'art. Leur relation tumultueuse ne tiendra pas. L'année suivante, il rend visite à Paul Klee et crée ses premières peintures, impressions à la main et collages ; il expérimente différents supports et matériaux.

Durant la Première Guerre mondiale, il sert dans l'armée allemande. Après celle-ci, rempli de nouvelles idées, il fonde avec Jean Arp et l'activiste social Johannes Theodor Baargeld le groupe dada de Cologne mais deux ans plus tard, en 1922, il retourne à la communauté d'artistes de Montparnasse à Paris.

Expérimentant constamment, il invente en 1925 le frottage où il laisse courir une mine de crayon à papier sur une feuille posée sur une surface quelconque (parquet ou autre texture). Cette technique fait apparaître des figures plus ou moins imaginaires. Elle s'apparente bien sûr à l'écriture automatique des écrivains surréalistes qu'il côtoyait comme Paul Éluard et André Breton. L'année suivante, il collabore avec Joan Miró sur la création de décors pour les spectacles chorégraphiques de Sergei Diaghilev. Avec l'aide de Miró, Max Ernst se lance dans l'élaboration d'une nouvelle technique, le grattage du pigment directement sur la toile.
En 1933, Max Ernst part en Italie. Là, il compose en trois semaines 182 collages à partir d'ouvrages français illustrés en noir et blanc de la fin du Modèle:XIXe siècle. De retour à Paris, il les publie dans un ouvrage en cinq volumes appelé Une semaine de bonté ou les sept éléments capitaux, chacun de couleur différente d'avril à septembre 1934 aux éditions de la galerie Jeanne Bucher.

Fichier:Max Ernst Brunnen in Amboise.jpg

La fontaine d'Amboise sculptée par Max Ernst en 1967.

En 1934, il commence à sculpter, fréquentant Alberto Giacometti. En 1937, il rencontre Leonora Carrington avec qui il part vivre à Saint-Martin-d'Ardèche. En 1938, l'héritière américaine Peggy Guggenheim achète un bon nombre d'œuvres de Max Ernst qu'elle expose dans son nouveau musée à Londres.

La période américaine[]

Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, Max Ernst est arrêté comme étranger ennemi mais, avec l'aide du journaliste américain Varian Fry à Marseille, il réussit à quitter le pays en compagnie de Peggy Guggenheim. Ils arrivent aux États-Unis en 1941 et se marient l'année suivante. Max Ernst vit à New York où, à côté des peintres d'avant-garde Marcel Duchamp et Marc Chagall qui ont fui la guerre en Europe, il aide au développement de l'expressionnisme abstrait parmi les peintres américains.

Son mariage avec Peggy Guggenheim se termine par un échec et il épouse Dorothea Tanning à Beverly Hills, en Californie, en octobre 1946, lors d'une double cérémonie avec Man Ray et Juliet Bowser. Max Ernst s'installe alors aux USA à Sedona, en Arizona. En 1948, il écrit le traité «Beyond Painting» puis part voyager en Europe en 1950. En 1952, il devient Satrape du Collège de ’Pataphysique.

Le retour en France[]

Fichier:Max-Ernst-Museum 02.jpg

Le musée Max Ernst à Brühl

À partir de 1953, il s'installe définitivement à Paris et l'année suivante gagne les biennales de Venise. Grâce à la publicité occasionnée par cet évènement, il commence à connaître un certain succès financier.

En 1963, il déménage avec sa femme dans une petite ville du sud de la France, Seillans, où il continue à travailler. Il crée les décors d'un théâtre et une fontaine dans la ville d'Amboise. En 1975, une rétrospective a lieu au Musée Solomon R. Guggenheim à New York et les Galeries Nationales du Grand Palais de Paris publient un catalogue complet de ses œuvres.

Max Ernst meurt le 1Modèle:Er avril 1976 à Paris. Il y est enterré au cimetière du Père-Lachaise.

Une exposition lui a été consacrée pendant l'hiver 1991-1992, au Centre Georges Pompidou, à Paris.

Un musée Max Ernst comprenant 300 œuvres a été ouvert à Brühl, sa ville natale, en 2005.


Quelques Œuvres[]

  • Éléphant Célèbes, 1921, Tate Gallery
  • La Chute de l'Ange, 1922, collection particulière
  • Œdipe Roi, 1922
  • Le Rendez-vous des amis, 1922
  • Castor et Pollution, 1923, collection particulière
  • Ubu Imperator, Centre Georges Pompidou
  • La femme chancelante, Kunstsammlung Nordrhein-Westfalen, Düsseldorf
  • La belle jardinière, 1924
  • Deux enfants menacés par un rossignol,1924
  • L'armée céleste, 1925
  • La forêt, 1925, musée des beaux-arts de Nantes
  • La forêt, 1925, collection particulière
  • La vierge corrigeant l'Enfant Jésus..., 1926, Museum Ludwig, Cologne
  • La forêt", 1927,musée de peinture et de sculpture de Grenoble
  • Monument aux oiseaux, 1927, Musée cantini, Marseille
  • Monument aux oiseaux, 1927, collection particulière
  • La femme aux 100 têtes, roman-collages, 1929, The Menil Collection, Houston
  • Loplop présente Loplop, 1930, The Menil Collection, Houston
  • Loplop présente une jeune fille, 1930
  • Une semaine de bonté, 1934
  • Le fascinant cyprès, 1940, collection particulière
  • Arbre solitaire et arbres conjugaux, 1940, Collection Thyssen-Bortemisza, Lugano (Suisse)
  • L'Antipape, 1941-1942, Fondation Peggy Guggenheim, Venise
  • L'Europe après la pluie, 1942, Wadsworth Atheneum, Hartford, Collection Ella Gallup Summer et Mary Catlin Sumner
  • Le roi joue avec la reine, sculpture, 1944, The Menil Collection, Houston
  • Le Capricorne, sculpture, 1948, Centre Georges Pompidou, Paris, don de l'artiste
  • Après moi le sommeil, sculpture, 1958
  • Retour de la belle jardinière, 1967
  • Roman-collage: La femme 100 têtes, une semaine de bonté.
  • Peintures :La ville entiere.


    From Art contemporain, a Wikia wiki.
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